Trop de couches

Il sent
Il s’en va
Il sent
Il s’en va…

Loup solitaire dans l’orage
le long des buildings du soir
il compte bien se surpasser
il tourne, tourne, tourne, sans rêvasser
son élan est incroyable
puissant, féroce et pourtant si fragile et délicat
puis quand l’autre atteint sa cible
surgissent les enfers de la nuit.

Tout tremble sans perception de signes,
pas de sens dans la nuit historique
stratégie de la vie en éveil
Et ce soir encore, les cris fusent
face à la force rivale qui le terrasse
qui pourrait lutter ?
aventure solitaire
carrière super-héros
sens hyper-développés
super pouvoir
à la rencontre de la pilleuse


Trop de couches
Elle s’emballe
Elle s’empare
elle s’endort
elle s’emporte
Elle s’envole…

encore une soirée d’orage
son maudit retour retourne ses pensées
un croisement invisible
une rencontre plus que probable
Enlève une couche
révèle ta peau, ton sang
baisse la tête, recule toujours
sûre que le passé est plus fort que ton avenir
mais le monde magique est double-face
serre le avec ta main fatiguée
souris aux étoiles disgracieuses
passe la frontière


Bras croisés, on ne sait comment ou pourquoi
Ils se sentent, s’en vont, partent, restent
sourient aux lustres gracieux
le passé est encore rentré du loin
l’avenir tends sa main rose ou peut-être noire
difficile de distinguer quoi que ce soit dans la pénombre du jour éblouissant.
Ils ne sont plus seuls…

[Striknin]

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