
SOL en SI
« Depuis sa création en 1990, SOL EN SI soutient et accompagne les adultes et les enfants touchés par le VIH/SIDA et les hépatites dans leur parcours, et tente de trouver des solutions adaptées à chaque individu ou famille pour les épauler dans leur quotidien souvent extrêmement précaire.
A partir de deux lieux d’accueil implantés dans les deux régions de France métropolitaine où l’épidémie est la plus forte (Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur), notre équipe de volontaires et de salariés s’attache à répondre aux besoins prioritaires des familles (issues majoritairement d’Afrique subsaharienne) à travers différentes actions.
L’association met en place des prises en charge globales, respectant l’unité familiale, dans une démarche de soutien et de solidarité pour les adultes et les enfants atteints par la pathologie.
En dépit de l’arrivée des traitements, la réalité quotidienne de la précarité, de l’exclusion sociale et des effets indésirables reste prégnante. Aussi, l’action de SOL EN SI se doit, plus que jamais, de perdurer dans le temps. »
Source : www.solensi.org
Planning familial

« Les stéréotypes de genre influencent les enfants et les adolescent.es, jusqu’à mettre leur santé en danger. Le sexisme ordinaire commence dès la cour de récré, et les injonctions à se conformer à son genre assigné entravent le développement individuel des enfants. « Sois belle et tais-toi » pour les unes, ou « sois un homme ! » pour les autres : ces constructions sociales ont aussi une incidence sur l’apprentissage de la sexualité. Il est urgent d’agir !
Agir dès le plus jeune âge
Les programmes d’éducation à la sexualité sont développés de manière à s’adapter à l’âge des élèves, en débutant par parler des familles et des amitiés, en enchaînant avec la violence et le consentement, et en n’introduisant que progressivement les véritables notions relevant véritablement du corps, des pratiques sexuelles et de la prise de risque qu’elles peuvent engendrer. Les notions abordées en bas âge ne relèvent donc pas de la sexualité, mais du bon vivre ensemble. Par ailleurs, les enfants ont déjà une « sexualité » par la masturbation et l’auto-découverte de leur corps et de ses zones érogènes, souvent dès l’âge de 3 ans.Eviter d’aborder des sujets liés à la sexualité avec les jeunes, c’est prendre le risque de les laisser se tourner vers des sources d’information teintées de remarques sexistes, LGTphobes et/ou moralisatrices, jugeant leurs désirs, pratiques, identités de genre ou orientation sexuelle. L’éducation à la sexualité est un levier efficace de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Agir au sein et en dehors de l’école
Depuis les années 70, le Planning Familial anime des séances d’éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges, les lycées, les Maisons Familiales et Rurales, les Centres de Formation des Apprentis, les Instituts Médico-Educatifs …. Ces sessions d’éducation à la sexualité adaptées à chaque âge ont pour but de compléter l’éducation des parents, et d’aider les enfants à faire le tri dans les informations qu’ils.elles reçoivent (médias, sites internet et réseaux sociaux). Ce sont des espaces de parole basés sur la confiance et la confidentialité qui permettent à chaque participant.e de poser ses questions, d’écouter et de s’exprimer devant les autres, d’échanger et ainsi de renforcer ses capacités à se respecter et à respecter les autres. Le Planning inscrit ses interventions dans le cadre posé par L’Organisation Mondiale de la Santé. (O.M.S)*. La convention internationale des droits de l’enfant de 1989 précise que l’enfant a le droit à ses opinions, de s’exprimer librement, de chercher, recevoir et communiquer des informations et idées de toutes sortes. Les Etats ont l’obligation de fournir aux enfants les mesures éducatives pour les protéger, notamment contre les abus sexuels. »
Source : www.planning-familial.org